Le soleil est non seulement dangereux pour votre voiture, mais également pour votre sécurité. La chaleur, en plus de transformer l’intérieur de votre véhicule en fournaise, augmente la pression de vos pneus.
Esthétiquement, la chaleur peut gâter la peinture de votre voiture, mais surtout, elle peut assécher les joints, faisant perdre son étanchéité à l’habitacle. Alors, si vous voulez que des professionnels comme Cardeal puissent reprendre votre voiture au meilleur prix, suivez les conseils présents dans cet article.
Pourquoi le soleil est-il dangereux pour votre voiture ?
Lorsque vous stationnez votre voiture au soleil, en plein été, vous prenez le risque d’avoir affaire aux conséquences suivantes :
- Assèchement et dilatation des joints,
- Calcination de la peinture,
- Éclatement des pneus,
- Brûlure des passagers.
1. Assèchement et dilatation des joints
La chaleur des habitacles, qui peut facilement atteindre les 60°C en pleine journée d’été, assèche les joints. Les propriétés du caoutchouc perdent alors en élasticité. L’étanchéité de l’habitacle peut dès lors en pâtir.
Ce qui porte atteinte au caoutchouc, ce sont les variations de température. Imaginez donc, lorsque votre véhicule quitte votre garage, et se retrouve ensuite stationné en pleine chaleur, l’amplitude thermique que le caoutchouc doit supporter.
Par conséquent, en plein été, même s’il vous faut marcher un peu plus, cherchez de l’ombre si vous voulez conserver les joints des fenêtres, des portes, et du pare-brise, en bon état.
2. Calcination de la peinture
Le soleil et la peinture de votre voiture ne font pas bon ménage. Les fortes chaleurs peuvent engendrer des taches sur votre carrosserie. Les couleurs les plus fragiles ne sont pas, comme l’on pourrait le penser, les couleurs foncées, mais le jaune, le rouge, ou encore l’orange.
Pourquoi ? A cause de leur composition. Les pigments de ces peintures sont organiques. C’est la raison pour laquelle elles sont particulièrement sensibles à la chaleur.
3. Éclatement des pneus
Tous les dix degrés, la pression des pneus augmente de 0.1 bar. Quand on sait que beaucoup de gens mettent toujours un peu plus de pression que ce qui est recommandé, en état, les choses peuvent rapidement mal tourner.
Si la température extérieure doit être prise en compte, il faut surtout comprendre que les pneus sont en contact avec l’asphalte. Or, sous l’effet du soleil, l’asphalte se réchauffe bien plus que d’autres matériaux. Ainsi, à exposition égale, l’asphalte dépasse les 50°C quand le béton n’est encore qu’à 40°C.
Dès lors, comment faire pour protéger ses pneus ? Le premier réflexe est d’opter pour des pneus été durant la saison estivale. Munis d’un caoutchouc adapté aux fortes chaleurs, ils ne s’abîmeront pas sous les effets du soleil.
Le deuxième réflexe à avoir, est de respecter scrupuleusement les limites de pression lorsque vous gonflez vos pneus. La règle étant de les gonfler au frais, si la température dans votre garage est de 18°C, ils pourront facilement prendre 0.5 bars de plus durant les fortes chaleurs.
Brûlure des passagers
L’intérieur de l’habitacle de votre véhicule, lorsqu’il est exposé au soleil estival, peut atteindre les 70°C. A cette température là, un simple contact suffit à vous brûler la peau.
Le volant, le tableau de bord, et parfois même le frein à main sont soumis à cette hausse de température. Au-delà des blessures que ces températures peuvent occasionner, le plastique qui les forme est également susceptible de craqueler.
Que faire pour lutter contre la chaleur ?
Stationner sa voiture à l’ombre n’est pas toujours possible. C’est pourquoi certaines précautions sont à prendre, particulièrement sur les anciens véhicules. En effet, les nouvelles voitures disposent souvent de pare-brise athermiques.
Ce sont des pare-brise dont le verre est incrusté de particules de métal, capables de réfléchir les rayons UV. En leur absence, un pare-soleil peut participer à limiter la température à l’intérieur de l’habitacle.
En matière de peinture, une société française, rachetée par CIn, a même développé un vernis permettant de faire baisser la température à l’intérieur de l’habitacle de 13°C. Une performance qui coûte tout de même 4 fois plus cher qu’une peinture classique, raison pour laquelle elle n’a pas encore envahi les chaînes de montage.